Quelques mots de contexte
Dans le domaine de l’écologie et de la biodiversité, l’augmentation des fréquences d’acquisition de données (observations de terrain, capteurs optiques, capteurs radar, télédétection, systèmes de suivi de la qualité des eaux, recensement automatique ou semi-automatique des taxons, séquençage, génotypage, etc..) a abouti à une accumulation considérable de données hétérogènes et dispersées qu’il est nécessaire d’organiser, documenter et trier pour les exploiter à des fins de recherche et d’appui opérationnel à l’expertise.
Le consortium Indexmed, rebaptisé IndexMEED pour « Indexing for Mining Ecological and Environmental Data », développe des processus d'indexation et de qualification de données, hétérogènes et distantes. Ces processus permettent de construire des graphes à partir de données concernant la biodiversité et de les exploiter avec des objectifs d'indication, d'aide à la décision et de formulation de nouvelles hypothèses scientifiques. Les graphes permettent de représenter et d’explorer des interactions entre des objets d’observation ou d’expérimentation, des variables mesurées, des paramètres pris en compte.
Les graphes sont un des axes phares de développement de nouvelles approches, d’analyses intégratives et de la représentation des données complexes pour la recherche en écologie :
Après deux éditions consacrées à l’indexation des données à des fins d’harmonisation des systèmes d’information en respectant les objectifs et les contraintes métiers des acteurs, les 3èmes journées du consortium IndexMeed ont mis en évidence ce potentiel des approches basées sur les graphes - déjà éprouvées dans d’autres domaines du « big data » - pour la fouille de données ainsi que les lacunes en termes de compétences et d’expérience de la communauté de recherche en écologie pour adapter et utiliser ces approches.
Partant de ce constat, le consortium IndexMEED organise une série d’évènements transdisciplinaires pour, in fine :